Le contrôle de la sexualité des femmes incarcérées semble poussé à son paroxysme. Jusqu'à peser sur leur manière de s’habiller, qui ne doit pas « provoquer » ou « tenter » les quelques figures masculines qu’elles sont amenées à croiser. Dans notre société contemporaine, le contrôle du corps des femmes s'étend bien au-delà des murs de la prison.
Une Pression Silencieuse
Dans les coulisses des salles de rédaction et des studios de télévision, un phénomène insidieux se déroule : le contrôle discret mais omniprésent du corps des journalistes femmes. Si les hommes journalistes bénéficient souvent d'une liberté vestimentaire relativement peu entravée, les femmes sont soumises à des normes strictes en matière d'apparence. Des robes bien ajustées aux talons hauts, chaque élément de leur tenue est minutieusement examiné et jugé.
Le Maquillage comme Outil de Conformité
" tu peux présenter une image plus professionnelle " Sara Grira , journaliste rédactrice en chef du journal en ligne orient XXI . Le maquillage, souvent considéré comme un moyen de sublimer l'apparence, devient également un outil de conformité pour les journalistes femmes. Sous le regard critique des caméras, elles sont encouragées à camoufler les imperfections et à mettre en valeur leurs traits, conformément aux standards de beauté prévalents. Une pression subtile mais constante pèse sur elles pour correspondre à une image idéalisée de la féminité.
Le Théâtre des Corps sur le Petit Écran
Au-delà de l'aspect physique, le contrôle du corps des journalistes femmes se manifeste également dans leur positionnement et leur mise en scène à l'écran. Les directives sur la posture, les gestes et les expressions faciales visent à transmettre une image d'autorité et de professionnalisme, mais souvent au détriment de leur authenticité. Leur voix et leur langage corporel sont également soumis à une surveillance étroite, les obligeant à adopter des comportements conformes aux attentes de l'audience .
Hommes VS femmes !
Ce contrôle du corps des journalistes femmes révèle une inégalité de traitement flagrante entre les sexes dans le monde des médias. Alors que les hommes jouissent d'une plus grande liberté dans leur apparence et leur comportement, les femmes sont soumises à des normes rigides et souvent oppressives. Cette disparité reflète les dynamiques de pouvoir sous-jacentes qui persistent dans notre société, où les femmes sont souvent jugées davantage sur leur apparence que sur leurs compétences professionnelles.
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